accueil méthodes sommaire exeptionnel contact


Les constellations

plan du site

plan du site les cartes mensuelles de 
l'année des constellations


Le ciel étoilé au fil des mois

Ce que nous appelons une « année » n'est autre chose qu'un voyage circulaire dans l'espace, voyage de la Terre autour du Soleil, suivant ellipse peu allongée, presque une circonférence, d'environ 935 millions de kilomètres de périmètre. De ce voyage, nous ne nous rendrons pas compte, s'il n'y avait pour nous que le jour car tous les jours, à la même heure, à midi, nous retrouvons le Soleil, un peu plus haut, un peu plus bas, suivant les saisons, cela tient à l'inclinaison de l'axe de la Terre, mais, toujours, sensiblement sur le même méridien. Si donc nous ne voyions que lui, nous pourrions croire notre globe à peu près immobile dans l'espace, ou tournant simplement sur lui-même.  



La nuit seule vient nous révéler notre grand voyage elliptique annuel, car si l'on contemple la voûte céleste à une heure donnée et si l'on note bien exactement la place des constellations à cette heure, on peut voir nettement au bout de quelques jours qu'à cette même heure, celles du zénith, du levant, du midi, du couchant se sont toutes déplacées d'une même quantité vers l'Ouest, celles de l'horizon nord vers l'Est, l'ensemble tournant, Comme dans le mouvement diurne, autour, d'un point coïncidant à peu près avec l'étoile Polaire, qui, elle, semble rester fixe.

Au bout d'un mois, telle constellation qui se trouvait à cette heure précise au méridien, a complètement passé, et y est remplacée par une autre. Celles qui se trouvaient à l'horizon oriental y occupent maintenant une position plus élevée, et ont cédé leur place à de nouvelles qui viennent de se lever : celles de l'horizon occidental par contre ont tout à fait disparu et ainsi se dessine notre déplacement dans l'espace. Au bout de trois mois, celles qui tout d'abord se trouvaient à l'Est, sont maintenant au zénith, celles du zénith se couchent, et au bout de six autres mois reparaissent à I'orient, monttent petit à petit et l'année accomplie, se retrouvent au point de départ, montrant ainsi que le voyage circulaire est terminé. Car ce n'est pas tout cet ensemble de mondes, si distants les uns des autres, et si différemment distants de nous qui a pu faire, celle invraisemblable révolution : c'est nous qui, en tournant autour du Soleil, avons passé successivement devant ces différentes échapées de l'infini.

Il suit de là, que si, tous les mois, nous prenons un tableau du ciel à une heure donnée, nous aurons, douze tableaux différents, et que si nous en prenons treizième, il serait pareil au premier Ie cycle étant accompli, et toutes les parties du ciel visibles au-dessus de notre horizon  ayant été tour à tour reproduites.

Ce sont ces douze aspects différents de notre ciel nocturne que nous avons entrepris de présenter (suivre les liens du tableau ci-dessus) et de décrire en les accompagnant de cartes (dont le fond a été généré par le logiciel Stellarium) : ce sera comme un récit en douze chapitres de notre voyage  dans l'espace. L'heure que nous avons choisie est de 21 h 30 mn, en temps solaire moyenn (on doit ajouter une heure ou deux heures (heure d'été) pour obtenir l'heure légale en France), parce que c'est celle où la nuit est à peu près complète en été aux latitudes moyennes.  

Pour la commodité de la recherche des constellations et de la lecture de leurs noms, nous avons supposé la coupole céleste coupée en deux parties, le côté nord (N) et le côté sud (S), et nous présentons ces deux parties séparément. Pour saisir la relation entre elles, il ne faut pas oublier qu'elles se font vis-à-vis dans la nature, que, par suite, le côté droit de l'une correspond au côté gauche de l'autre et inversement, comme en deux personnes qui sont face à face.

Il est bien entendu, que sur les quelque 2000 à 3000 étoiles, qui sont visibles, à un moment donné, par les belles soirées, nous ne pouvons donner que les plus brillantes, celles, souvent fort espacées  les unes des autres, qui donnent le dessin des constellations. Nous n'y avons porté que les étoiles, c'est-à-dire les astres dits fixes qui, à la même époque de l'année et à la même heure, donnent tous les ans au ciel le même aspect, mais à l'exclusion de la Lune et des planètes (dont quatre sont visibles à l'oeil nu : Vénus Mars, Jupiter et Saturne), qui ne cessent d'errer parmi ces constellations.