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Les six essaims météoriques les plus connus

Tous les six à la file

Les Perséides

Les Quadrantides

Les Lyrides

Les Êta aquarides

Les Orionides

Les Géminides


                          LES PERSÉIDES


Que-ce que les Perséides ?

Les Perséides sont une pluie d'étoiles filantes très célèbre dont la période d'activité s'étend entre le 17 juillet et le 24 août. Le maximum se produit chaque année autour du 12 août (la nuit du 11 au 12 ou du 12 au 13), soit peu après la Saint-Laurent, ce qui leur vaut le surnom de "larmes de Saint-Laurent". L'essaim météoritique est nommé Perséides car son radiant se situe au sein de Persée. C'est au cours de la seconde moitié de la nuit que la constellation est au plus haut dans le ciel.


Quelle est l’origine de la pluie d’étoiles filantes des Perséides ?

Ces étoiles filantes sont des grains de poussière associés à la comète 109P/Swift-Tuttle dont la période orbitale est de 133 ans (son dernier passage au plus près du Soleil date de 1992). Comme son orbite croise celui de la Terre autour du Soleil, notre planète traverse ce courant de poussière chaque année, au cœur de l'été.

période d'observation :

23 juillet au 20 août

pic d'activité :

autour du 12 août

constellation du radiant :

Persée

vitesse des étoiles filantes :

Environ 59 km/s

intensité :

Environ 90 étoiles par heure

comètes mère :

I 09P/Swift-Tuttle


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                          LES QUADRANTIDES


Les Quadrantides n'est pas l'essaim météoritique le plus populaire de l'année, sans doute parce qu'il est actif durant les nuits froides du début de l'hiver, entre le 28 décembre et le 12 janvier. Pourtant, au plus fort, il vaut le détour affichant un taux horaire pouvant varier entre 60 et 200 météores. Pénétrant l'atmosphère terrestre à une vitesse moyenne de 41 km/s, les météores sont vraisemblablement originaires de la comète endormie 2003 EH1 -- et peut-être aussi de 96P/Machholz.














































































période d'observation :

28 décembre > 12 janvier

pic d'activité :

autour du 3 janvier

constellation du radiant :

Bouvier

vitesse des étoiles filantes :

Environ 41 km/s

intensité :

Environ 120 étoiles par heure

comètes mère :

comète endormie 2003 EH1 -- et peut-être aussi de 96P/Machholz

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                          LES LYRIDES


Les Lyrides est le nom donné à un essaim météoritique actif chaque année entre le 16 et le 25 avril. Il s'agit de la première pluie d'étoiles filantes significative du printemps. Elle est aussi l'une des plus anciennes connue (les Lyrides sont mentionnées dans les chroniques chinoises en 687 avant notre ère).


Le 22 avril, à son maximum, le taux horaire peut atteindre 20 météores lorsque la constellation de la Lyre - près de laquelle se situe le radiant (entre la brillante Véga et le genou d'Hercule, surnommé l'Agenouillé) - est au plus haut dans le ciel. Dans le passé, des sursauts d'activité ont plusieurs fois surpris les observateurs : plus de 100 météores par heure furent visibles en 1803, 1862, 1922, 1945 et 1982. Pour les spécialistes, ils se produisent en moyenne tous les 60 ans. Le prochain est annoncé pour 2042.


Comment bien observer la pluie d’étoiles filantes des Lyrides ?

Les micrométéorites qui composent les Lyrides pénètrent dans l'atmosphère terrestre à une vitesse moyenne de 50 km/s. Environ un quart d'entre elles laissent dans leurs sillages de belles trainées persistantes visibles plusieurs secondes.


Les Lyrides sont alimentées par les débris laissés par la comète C/1861 G1 Thatcher, découverte en 1861 peu avant son dernier périhélie. Elle était alors à 50 millions de kilomètres de la Terre. L'astre revient visiter le Système solaire interne tous les 415 ans.


Le pic d’activité des Lyrides est généralement le 22 avril mais il est possible que les nuits précédentes et suivantes, on puisse voir entre 10 et 20 météores par heure. Le moment exact du maximum reste difficile à prédire. Pour profiter au mieux de ce spectacle céleste, il est important de privilégier des sites d'observation épargnés (le plus possible) par la pollution lumineuse. Bien entendu, la présence de la Lune -- variable selon les années -- réduit la visibilité de la salve de météores.


Les Lyrides sont dans la constellation de la Lyre. La Lyre est une constellation assez petite et particulière, qui peut facilement être vue dans le ciel d'été et d'automne. La Lyre est dans l'hémisphère nord. Cette constellation est facilement reconnaissable, surtout quand on sait que la Lyre est au nord de la Voie Lactée. Le nom de la constellation provient de l'ancien instrument à cordes du même nom.


La lyre a la forme d'un parallélogramme uniforme, comme les cordes d'une lyre. Grace à son étoile principale très lumineuse, Vega, la Lyre est très belle à observer. C'est la deuxième étoile la plus brillante dans l'hémisphère nord et la cinquième étoile la plus brillante de tout le ciel. La Lyre est au nord de la Voie Lactée et est relativement facile à voir. Dans cette constellation il peut y avoir de nombreux nuages   galactiques à différents niveaux de luminosité.

Ascension droite: 18h 13m à 19h 28m

Déclinaison: 25 ° à 47 °

Etoile la plus brillante: Alpha Lyrae (Wega)


Mythologie:

La lyre est un instrument à cordes, il est dit qu'elle a été inventée par Hermès, le dieu grec. Cet instrument de musique a été donné à Apollon, son demi-frère. Apollon le donna plus tard à Orphée, le célèbre chanteur. Orphée avec sa Lyre séduisit le dieu des enfers Hadès afin de sauver son épouse Eurydice. Eurydice fut mordue au pied par une vipère et elle en mourut. Cependant Orphée désobéit aux dieux qui lui avaient interdit de se retourner. Il mourut et à sa mort, sa lyre fut placée dans le ciel en son honneur. Eurydice, elle, demeura en Enfer.

Meilleure saison pour l'observer: Eté

Constellations voisines: Dragon, Hercule, le Renard, le Cygne













période d'observation :

16 au 25 avril

pic d'activité :

autour du 22 avril

constellation du radiant :

Lyre

vitesse des étoiles filantes :

Environ 47 km/s

intensité :

Environ 15 étoiles par heure

comètes mère :

comète C/1861 G1 (Thatcher)

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                          LES ÊTA AQUARIDES


Les Êta aquarides sont une pluie d'étoiles filantes associée à la comète de Halley. Le phénomène est visible chaque année, au printemps, entre fin avril et début mai avec un pic d'activité le 6 mai.

Les Êta aquarides tirent leur nom du fait que leur radiant se situe dans la constellation du Verseau, à proximité d'une de ses étoiles les plus brillantes, Eta Aquarii.

Les Êta aquarides ne sont pas la pluie d'étoiles filantes la plus spectaculaire, avec un maximum d'une douzaine de météores par heure. En 2005, la pluie fut aisément observable car elle survint au voisinage d'une nouvelle lune.

Les Êta aquarides, comme toutes les pluies de météores, sont à observer de préférence quelques heures avant l'aube, loin des lueurs des éclairages urbains.

Les premières observations de cet essaim remontent en l'an 401, mais ce n'est qu'en 1870 qu'il fut officiellement découvert par monsieur Tupman. Six ans plus tard, il fut associé au passage de la comète de Halley.

Ces étoiles filantes sont très rapides avec une vitesse de 66 kilomètres par seconde. Le taux horaire est de 70 météores par heure.


Le Verseau, ou Porteur d’eau, est une constellation du zodiaque traversée par le Soleil du 16 février au 11 mars. Dans l'ordre du zodiaque, la constellation se situe entre le Capricorne à l'ouest et les Poissons à l'est. Verseau était l’une des 48 constellations identifiées par Ptolémée. Elle est parmi les constellations les plus vieilles du ciel et se trouve dans une zone souvent appelée la « Mer », à cause de son abondance de constellations aquatiques telles la Baleine, les Poissons, Éridan, etc. Parfois, le fleuve Éridan est dessiné provenant du pot du Verseau.


En astrologie, le Verseau est également un signe du zodiaque correspondant au secteur de 30° de l'écliptique traversé par le Soleil du 21 janvier au 18 février. C'est dans ce sens qu'il y sert au repérage des déplacement planétaires.


Repérage de la constellation :

L'axe principal du Verseau se situe dans la diagonale Nord-Est / Sud-Ouest du grand carré de Pégase, côté Sud. La constellation s'étend sur cet axe depuis les pieds de Pégase jusqu'à la tête du Capricorne, marquée par une paire d'étoiles assez brillantes (les cornes du Capricorne, α2 et β Cap). Le Verseau peut également se repérer dans l'axe des ailes du Cygne, axe qui passe par les pieds de Pégase et aboutit côté Sud sur Fomalhaut du Poisson austral. Le reste de la constellation s'étend dans l'axe marqué par le côté Ouest du Grand carré de Pégase et qui se prolonge vers le Sud jusqu'à Fomalhaut, du Poisson austral. On y rencontre successivement λ, τ (plus faible) et δ Aqr (plus brillante).


Description de la constellation

Le Verseau est une constellation assez grande (il s’agit de la 10e du ciel), mais ne présentant finalement que des étoiles moyennement lumineuses. On y découvre cependant deux nébuleuses planétaires assez remarquables.

Sa partie la plus visible est la « diagonale » marquée par ses étoiles les plus brillantes, α Arq (Sadalmeilk) et β Aqr (Sadalsuud). C'est cette diagonale qui prolonge le grand carré de Pégase et pointe sur les deux cornes du Capricorne. L'essentiel de la constellation s'étend au Sud-Est de cet axe.


Si les conditions de visibilité sont suffisantes (mag 5), on peut identifier devant la tête du Verseau (α Aqr) un astérisme appelé l’« Urne », qui serait la jarre d’où la constellation verse ses eaux. Cet astérisme a sensiblement la forme d'un triangle équilatéral formé par les étoiles γ Aqr (Sadalachbiah, à l'Ouest, la plus brillante du groupe), η Aqr (à l'Est), et π Aqr (au Nord, la plus faible), le triangle étant ponctué par ζ Aqr au centre.

Dans l'axe Pégase - Fomalhaut, quelques petits groupes épars et peu visibles marquent les « gouttes d'eau » répandues par le Verseau.

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période d'observation :

19 avril au 28 mai

pic d'activité :

autour du 6 mai

constellation du radiant :

Verseau

vitesse des étoiles filantes :

Environ 66 km/s

intensité :

Environ 60 étoiles par heure

comètes mère :

comète de Halley


                          LES ORIONIDES


Le terme Orionides désigne un essaim météoritique qui est actif chaque année entre le 2 octobre et le 7 novembre. Le pic d'activité se produit autour du 21 octobre. Cela peut être au cours de la nuit du 20 au 21 octobre, ou du 21 au 22 octobre. Les météores sont généralement plus nombreux aux dernières heures de la nuit.


Quand l'activité bât son plein, il est possible de voir 20 à 30 étoiles filantes par heure. Il est arrivé, comme en 2006, que le taux dépasse 50 météores. Leur vitesse de pénétration dans l'atmosphère est de 66 km/s.


Cette pluie d'étoiles filantes s'appelle Orionides car le radiant se situe près de la massue brandie par Orion (constellation), grand chasseur de la mythologie grecque que l'on reconnait facilement dans le ciel aux trois étoiles de son baudrier.


Il est amusant de songer que chacune de ces micrométéorites que nous distinguons, associées aux Orionides, est issue de la célèbre comète de Halley (1P/Halley revient tous les 76 ans ; la dernière fois était en 1986). Il s'agit de courants de poussières ensemencés par la comète voici un ou deux millénaires.


Signalons par ailleurs que, sur son orbite, la Terre croise par deux fois les particules laissées dans le sillage de l'astre chevelu : au printemps -- ce sont alors les Êta Aquarides - et en automne - ce sont les Orionides.

période d'observation :

2 octobre au 7 novembre

pic d'activité :

autour du 21 octobre

constellation du radiant :

Orion

vitesse des étoiles filantes :

Environ 66 km/s

intensité :

Environ 20 étoiles par heure

comètes mère :

comète de Halley

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                          LES GÉMINIDES


C'est sans doute la plus belle pluie d'étoiles filantes de l'année ! Très régulières, les Géminides seront des dizaines à plonger dans le ciel terrestre au cours des nuits du 13 au 14 et du 14 au 15 décembre. S'ajoute à ce spectacle merveilleux, une comète visible à l'œil nu !


Toute l'année, dans sa course autour du Soleil, la Terre traverse une multitude de courants de débris laissés par des comètes qui plongent vers le centre du Système solaire, si bien que l'on peut surprendre régulièrement des étoiles filantes fendre le ciel. Rappelons que certains essaims météoritiques se démarquent nettement des autres par l'abondance des météores qui terminent leurs courses à grande vitesse dans l'atmosphère terrestre. Le plus populaire d'entre eux est, bien sûr, celui des Perséides, actif au cœur de l'été quand il fait bon s'étendre dans l'herbe ou un transat, seul, en famille ou avec des amis...


Il en est un autre qui mérite d'être aussi connu, si ce n'est plus : les Géminides dans la constellation des Gémeaux. Mais comme il est actif à l'orée de l'hiver, entre le 7 et le 17 décembre, il est beaucoup moins médiatisé. Et c'est dommage car cette pluie d’étoiles filantes est l'une des plus importantes et spectaculaires de l'année. Observer les Géminides, c'est en effet la promesse d'admirer une pluie d'au moins 50 météores par heure dans la voûte céleste. Et beaucoup plus encore, au moment de son maximum où le taux moyen près du zénith atteint 120 à 160 météores par heure !


Quand voir le maximum d’étoiles filantes ?

Le meilleur moment pour les observer est au cours de la nuit du 13 au 14 et du 14 au 15 décembre, entre 1 h et 2 h du matin, quand les Gémeaux sont au plus haut dans le ciel. La constellation a donné son nom à l'essaim car c'est là, à côté de la brillante Castor, que se situe le radiant, la partie du ciel d'où semblent surgir les étoiles filantes.


Les Géminides sont plutôt rapides : environ 130.000 km/h. Toutefois, en soirée, ils peuvent paraître glisser plus lentement sur la peau noire de la nuit. Il semble que ce soit 3200 Phaéton qui soit le parent de ces trainées de micrométéorites. Son orbite coïncide avec les courants de particules. Pourtant, Phaéton n'a pas le comportement d'une comète et ressemble surtout à un astéroïde. Des astronomes pensent qu'il s'agit d'une ancienne comète...


Enfin, puisqu'on parle de comètes, ne manquez pas 46P/Wirtanen, visible en ce moment à l'œil nu (et aux jumelles, c'est encore mieux). Le 12 décembre, l'astre glacé passait au plus près du Soleil (à quelque 158 millions de kilomètres !) et ce dimanche 16 décembre, il voguera dans les parages de la Terre, à environ 30 fois la distance entre la Lune et notre planète (11,5 millions de kilomètres). Les nuits du 16 et du 17 décembre s'annoncent aussi particulières car alors la comète sera visible entre les amas des Hyades et des Pléiades, dans le Taureau. Un beau spectacle en perspective parsemé çà et là de brillantes Géminides.

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période d'observation :

7 au 17 décembre

pic d'activité :

autour du 14 décembre

constellation du radiant :

Gémeaux

vitesse des étoiles filantes :

Environ 35 km/s

intensité :

Environ 120 étoiles par heure

comètes mère :

(3200) Phaéton

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